Pas d'accord
Le principe, c'est :
-Au contact d'un obstacle matériel, l'onde réfléchie est de même signe que l'onde incidente (donc une onde de pression renvoie une onde de pression et une onde de dépression renvoie une onde de dépression)
-Au contact d'un vide (extrémité de tuyau par ex), l'onde incidente et l'onde réfléchie sont de signe opposé (donc une onde de pression renvoie une onde de dépression, et vice-versa)
Dans un pot, le divergent s'apparente à un vide et le convergent s'apparente à un obstacle. La seule différence, c'est que leur forme conique permet de prolonger la période de l'onde réfléchie par rapport à celle de l'onde incidente, tout en réduisant l'amplitude (en gros, t'envoies un coup de pression violent et bref, et il te revient un léger souffle plus long)
Donc il est possible d'accorder le divergent en réglant la longueur du coude. Je pense qu'il faut que l'onde de dépression arrive au cylindre vers le début de l'ouverture des transferts ; peut-être un peu plus tard pour les moteurs à torque induction...
Quant à la question initiale : accorder le divergent et le convergent à des régimes différents : bah ça doit faire comme, par exemple, optimiser l'avance à l'allumage pour un régime et les diagrammes pour un autre régime, ça donne un moteur moins pointu, donc pas exploité au max de son potentiel mais plus souple.
De toute façon, au début d'un cycle il reste encore le résidu de l'onde de pression du cycle précédent qui se balade dans le pot, ça peut tout brouiller. Donc avant de réussir à faire un pot accordé de façon parfaitement homogène pour 1 régime, il doit falloir s'arracher quelques cheveux. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de solex qui ont exactement la bonne pression à chaque moment du cycle au niveau de la lumière d'échap, même au régime dit "d'accord"