Salut,
J'ai déja travaillé un peu ce sujet (pas pour les SOX, mais quand j'était étudiant, pour la conception d'un moteur pour le marathon shell et puis un peu après aussi).
La tribologie (si si c'est le nom de la science qui étudie les frottements) est un domaine pationnant, et éminament complexe!!! et appliqué dans un moteur c'est pire (pour les palier de ligne et pour les pistons/segments).
Il existe des loi générale, mais bien trop complexe à appliquer dans ton cas (necessite un calcul par élément fini, uniquement avec des soft très spécialisés, si ca t'interesse je peux t'en parler un peu).
Par contre ya des abaques pas idiot dutout, qui sont utilisé en conception. Tu peux trouver ca dans le Heywood (une bible en moteur, mais un peu cher:
http://www.amazon.com/Internal-Combustion-Engine-Fundamentals-Heywood/dp/007028637X). Je l'ai à la maison, je regarderai ca ainsi que des reste de vieux projets (j'ai plus tout ca en tête désolé...). Le seul problème est que je viens de déménager et que le bouquin ainsi que mon vieux PC avec tout ca sont dans des cartons
, ca risque donc de trainer un peu...
Juste pour revenir un peu au fonctionnement de ces frottements, cela ce passe comme ca:
Le piston surf sur l'huile, c'est donc une loi de frottement plaque sur plaque qui s'applique (écoulement de Couette je crois, contrainte=viscosité*vitesse), mais à chaque point mort (pmh ou pmb) le piston s'arrete et l'huile n'assure plus sa portance, donc on se retrouve en frottement sec mais il n'y a plus de déplassement donc plus de frottement.
Entre les deux, c'est le bordel... La rugosité des surfaces (cylindre déglacé et piston en théorie strié) car elle permet de stoquer l'huile durant cette transition et agit comme un ammortisseur et permet de retrouver au plus vite la portance.
A cela s'ajoute que la viscosité dépend de la pression appliquée (surtout vrai pour les palier, je ne sais pas si ca rentre en compte pour les pistons segments) c'est le phénomène de piezzoviscosité je crois (pas sure) et ca complique encore tout.
Pour le piston la pression appliquée dépend de l'inclinaison de la bielle et de la pression des gaz (d'ou certains moteurs comme sur la prius avec un vilebrequin très décalé pour avoir une inclinaison plus forte pendant la compression mais presque nul pendant la detente et donc une reduction de frottement au global).
Pour les segments la pression dépend de la tare du segment, et de la pressions des gaz à l'arrière du segment (d'ou l'interet des seglents en L, peut tarés mais très sensible à la pression donc ne frottant que quand il faut). Le profil du segment joue aussi sur la portance sur l'huile et sur le raclage (on s'en fout en 2 temps, 'huile est perdue). le mieux est donc le segment bombé. Il est aussi bien de bisoter un peu le bas du piston.
Voila à peu près tout ce dont je me souviens, le sujet est donc complexe et les abaques sont très bien... Je regarde ca quand j'ai le temps...
J'espère que c'est à peux près clair, mes explication ne sont pas toujours digestes...
A+